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On peut plus rien dire

Festival des satellites.

La légende raconte qu’il existait jadis un endroit dans lequel chacun.e. était libre de s’exprimer à sa guise. Son entrée, depuis longtemps engloutie par les conventions sociales et les discriminations, se trouve au bout de tous les questionnements. Dans un monde où la parole a été supprimée, quatre aventurièr.e.s., désigné.e.s. comme l’élite de la nation, refusent la mission suicide que leur impose leur Reine : retrouver le « Monde Sans Censure ».

Les quatre protagonistes explorent tous les recoins de la scène et de la salle. Iels s’affranchissent du quatrième mur et entretiennent une relation complice avec le public. Un long parchemin, se nommant «le Protocole» qui sert de guide tout au long de l’épopée, est déroulé dès le début au travers de l’espace scénique et plusieurs flèches blanches y sont réparties de manière aléatoire. L’atmosphère est intemporelle et poétique. Les protagonistes sont stupides, touchants et en proie à de nombreux doutes. Les interprètes vous emmènent dans un monde décoiffant et vous invitent à parcourir avec iels un univers où le corps prend le pas sur la parole et vice et versa. On pourrait être n’importe où, n’importe quand.

 

DE_Man kann nichts mehr sagen 

Der Legende nach gab es einst einen Ort, an dem jeder nach Belieben seine Meinung äussern konnte. Sein Eingang befindet sich am Ende aller Fragestellungen, längst verschluckt von gesellschaftlichen Konventionen und Diskriminierungen. Es ist eine Welt, in der das Wort abgeschafft wurde. Vier Abenteurer*innen, die zur Elite der Nation ernannt wurden, verweigern das Himmelfahrtskommando, das ihnen ihre Königin auferlegt: Sie müssen die „Welt ohne Zensur“ wiederfinden.

Die vier Protagonist*innen erkunden alle Ecken und Winkel der Bühne und des Zuschauerraums. Sie pflegen eine komplizenhafte Beziehung mit dem Publikum. Ein langes Pergament dient als Wegweiser durch das Epos. Die Atmosphäre ist zeitlos und poetisch, die Protagonist*innen sind dumm, rührend und von vielen Zweifeln geplagt. Sie durchwandern eine haarsträubende Welt, ein Universum, in dem der Körper das Wort ablöst und umgekehrt. Wir könnten überall sein, zu jeder Zeit.

Dauer der Vorstellung: 40 Minuten.

Création, écriture, mise en scène et jeu

Lila Grandjean, Martin Girardin, Charlotte Hanselmann et Laure Volpato

Régie générale

Matthieu Juilland

Mentor

Pablo Jakob Montefusco

Création sonore

Martin Girardin